Pourquoi une pétition ?
Qu'avons nous appris ?
- Les trois représentants de la fabrique d’église de Bergilers, propriétaire des lieux, ont pris la décision unilatérale de vendre la salle dans les plus brefs délais entraînant, in fine, l’arrêt du bail à son échéance en 2028. Contrairement à un propriétaire privé, la fabrique d’église - en tant qu’établissement public - devrait être guidée par des principes de bonne gestion et de service au bien commun.
- La malheureuse décision de vendre a été approuvée par les services administratifs de l’évêché.
- Les représentants d’une institution censée incarner fraternité et écoute, n’ont, à ce jour, engagé aucun dialogue constructif avec le C.L.A.P. Bergilers (Comité Local d’Animation et de Promotion). Leurs décisions ne tiennent aucunement compte des enjeux du village, pourtant portés par des projets concrets, un large soutien citoyen et une attention réelle des autorités locales.
Pourquoi sommes nous concernés ?
- Ont été historiquement mis à disposition des œuvres paroissiales et du village, dans un esprit de donation et de services. Ils ont été entretenus, construits et embellis par les mains et le cœur des habitants, depuis près d’un siècle.
- Sont plus qu’un ensemble immobilier : c’est un lieu de mémoires, de retrouvailles et de rencontres.
- Sont un bien commun qui ne peut être réduit à une simple valeur marchande ou spéculative. Ce bien incarne des valeurs sociales, culturelles, humaines et rurales qui n’ont pas de prix.
Que demandons-nous ?
- Le maintien de la salle et de la prairie dans leur vocation sociale et collective, pour que le C.L.A.P. puisse continuer à faire vivre le village et à transmettre ce patrimoine vivant aux générations futures.
- Que Monseigneur l’Évêque revienne sur la décision unilatérale prise par des personnes n’habitant pas Bergilers et intervienne en faveur d’un renouvellement du bail longue durée.
- Que Monsieur le Gouverneur de la Province, garant de l’intérêt général, s’oppose à cette vente contraire à l’esprit de service public et possiblement contraire au droit.
- Que les Autorités de l’Évêché s’engagent dans un dialogue sincère et respectueux avec les bénévoles du C.L.A.P., afin de trouver une solution juste et durable.